, Lundi 17 avril, Kamako City, située à 150 km de Tshikapa, la ville-capitale de la province du Kasaï en République Démocratique du Congo, a été le théâtre d’une journée chaotique. Des hommes non identifiés ont vandalisé quatre établissements scolaires ainsi que le camp de transit des rapatriés, pendant que les élèves étaient en vacances.
Selon l’Abbé Trudon Keshilemba, un coordinateur de la société civile de la pensée de l’action, ces actes de vandalisme auraient été causés par l’augmentation des cas de vol observés récemment dans cette partie de Kamako City, et seraient imputables à la large présence de désœuvrés expulsés de l’Angola et vivant dans les parages.
Une situation qui exacerbe le problème des infrastructures scolaires. L’Institut Mulumba Mamba, EP Kasaï Tshisanda, EP Kamako et l’Institut Kamako sont les établissements ayant fait les frais de ces méfaits.
« Il est fort lamentable que la communauté congolaise de Kamako, qui compte beaucoup enfants en âge de scolarité, ne dispose pas de conditions suffisantes pour une éducation de qualité », s’est indigné M. Keshilemba.
Celui-ci a publiquement appelé aux autorités compétentes, dont le gouvernement Provincial du Kasaï, pour qu’elles s’emparent du dossier et dotent Kamako City d’établissements scolaires satisfaisants, afin que les jeunes fréquentant ces infrastructures bénéficient des meilleures conditions.