Mercredi 12 avril, la tragédie des violences perpétrées à Kidepo s’est une fois de plus aggravée après que la deuxième victime de l’embuscade tendue par les présumés Alliés démocrates pour la libération du Rwanda (ADF) ait rendu l’âme alors qu’elle était prise en charge médicalement. L’ennemi a également incendié deux motos appartenant à des civils.
Cette situation s’est rapidement transformée en une source d’inquiétude pour les défenseurs des droits humains du territoire d’Irumu.
Leur porte-parole, Christophe Munyanderu, s’est alarmé de l’inaction des forces de défense et de sécurité face à l’ennemi qui s’est transformé en une entité entièrement defensive, s’adaptant aux stratégies mises en place par les forces armées régulières (FARDC).
Munyanderu a évoqué le besoin urgent d’analyser, pour luter contre l’envahisseur, des stratégies qui dépassent les habituelles approches de défense et qui fassent échec à cette menace sécuritaire qui a trop duré dans la zone.