Lundi 10 avril, plus de 380 Congolais ont été expulsés de l’Angola et sont arrivés au poste frontalier de Kamako, à environ 150 kilomètres de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï. Le coordonnateur de la société civile basée à Kamako, Abbé Trudon Keshilemba, a annoncé la nouvelle et a déploré l’état de cette population congolaise. « Aujourd’hui, 384 Congolais ont été évacués de l’Angola par le poste frontalier principal de Kamako », a-t-il déclaré.
La société civile de Kamako demande aux autorités congolaises et aux organismes internationaux d’intervenir afin de sauver cette population et de leur fournir une assistance. « Nous en appelons à la conscience de nos dirigeants, la situation observée dans la cité nécessite l’implication du gouvernement central et provincial. Ils sont plus de 200 à se faire expulser par jour et la situation est très alarmante », a ajouté M. Keshilemba.
Selon le défenseur des droits humains, pour aider les personnes qui viennent d’être expulsées, l’État congolais pourrait récupérer les expulsés des centres de formation ou les envoyer à Kaniama-Kasese pour une formation appropriée. Cependant, ces expulsés continuent à vivre dans des conditions précaires alors qu’aucune assistance n’est pour le moment en vue de la part de l’autorité centrale et locale, ainsi que des organismes internationaux.