Les footballeurs congolais sont montés au créneau contre les décisions arbitrales lors du match entre la Mauritanie et la République Démocratique du Congo, qui s’est soldé par un match nul (1-1), le 28 mars à Nouakchott, et comptait pour la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2023.
La Fédération congolaise de football Association (FECOFA) a fait savoir à travers un communiqué diffusé mardi 4 avril à Kinshasa qu’elle avait saisi la Confédération Africaine de Football (CAF) « contre certaines décisions arbitrales ». La FECOFA assure avoir pris toutes les mesures utiles pour défendre les droits de l’équipe nationale : « La procédure idoine en la matière a été effectuée, dans le respect des délais légaux, introduite auprès de la CAF et nous attendons la suite qui en sera réservée ».
Toujours est-il qu’il s’est posé un désaccord flagrant entre les Léopards congolais et l’arbitre tunisien Selmi Sadok aurait fait preuve de partialité selon le communiqué de la FECOFA, et ce notamment lors de l’expulsion de Cédric Bakambu vers la 78e minute de jeu.
Il convient de souligner que la CAF a décidé une vitesse de décision rapide dans ce dossier afin de ne pas nuire à la suite des éliminatoires de la CAN 2023, qui rencontrent un succès grandissant partout sur le continent africain. Alors que la RDC et la Mauritanie se sont neutralisées à Nouakchott, les réponses à apporter à cette affaire devront arriver promptement. Une décision qui se révélera à la fois juste et équitable afin que le jeu ne continue pas à être entaché par des désaccords arbitraux.