Mardi 04 avril, l’Ituri s’est révélée être le théâtre d’une nouvelle atrocité. Cinq personnes sont décédées durant l’après-midi de lundi dans la forêt de Kalakala et Landa-vie, groupe des Bandiamusu, suite à une incursion des hommes armés, non identifiés toujours. La confirmation de cet évènement tragique a été faite par le coordonnateur de la société civile locale, qui a souligné que les victimes exécutaient leurs activités champêtres lorsqu’elles ont été abattues.
Ce nouveau drame à réveillé la psychose des habitants des quartiers Sud de Komanda et la population du Nord-Kivu et de l’Ituri, qui est depuis le mois de mai dernier sous état de siège à cause des conflits incessants et de la montée de l’insécurité dans la région. Malgré l’engagement de l’administration civile et militaire, les violences ne cessent pas et continuent d’ensanglanter la région et les populations qui y vivent.
Nul ne sait la recette pour empêcher que de tels tragédies ne se reproduisent pas. Mais ce qui est sûr c’est que cette situation ne peut plus être tolérée. Il faut que le calme et la paix reviennent rapidement dans le Nord-Kivu et l’Ituri pour que ces populations puissent reprendre une vie normale.