Candidate à la magistrature suprême du 20 décembre 2023, Bernadette Tokwaulu a fustigé mardi 4 avril la présidence de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia Pwanga. Elle lui a demandé d’exercer son pouvoir de clarté et de transparence, et de faire éclairer le peuple congolais sur les accords entre leur pays et l’East African Community (EAC).
Ces accords controversés favoriseraient la liberté de la cité de Bunagana au bénéfice de l’armée ougandaise et négligeraient l’armée congolaise. « Constitue-t-il une étape des accords ? », s’est inquiétée Bernadette Tokwaulu. Selon l’article 4 de ces accords, outre l’immunité diplomatique qui lui est proposée, l’EAC se voit même donner une personnalité juridique propre lui permettant acheter des terres, les exploitées, et même engager des poursuites en justice.
Face à ces graves accusations concernant le président de l’Assemblée nationale, Bernadette Tokwaulu appelle le peuple congolais à faire preuve de solidarité et de vigilance. Elle insiste sur le fait que cette question constitue une question de national et de survie pour le pays. Seule la connaissance des accords pourra donner sa liberté d’action au peuple et organiser un véritable débat éclairé sur cet important dossier.