Mercredi dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est exprimé avec une forte préoccupation quant à l’ampleur des tensions entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda. Dans cette optique, l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales a appelé à une plus grande collaboration et à un dialogue serein entre les deux nations, visant à établir une paix durable dans la région.
L’ONU s’est également engagée à encourager la République Démocratique du Congo et le Rwanda à favoriser des moyens pacifiques pour résoudre leurs conflits. L’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération entre la RDC et le Rwanda a été mentionné comme ayant un rôle crucial pour instaurer une atmosphère de confiance entre les deux pays.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité a lancé une invitation aux parties prenantes à participer à des discussions constructives concernant la crise actuelle mettant unilatéralement en avant le dialogue pour le règlement de celle-ci. Une aide est également apportée par le biais du « processus de Nairobi » et du « processus de Luanda » dirigés respectivement par la Communauté de l’Afrique de l’Est et l’Angola à propos des rétablissements de la confiance, ainsi que pour résoudre les différends entre les deux nations.
Ce n’est pas tout, l’ONU s’est montrée instigatrice de la mise en oeuvre rapide des résultats de ces deux processus,ainsi que pour le « mini-sommet de Luanda » qui a eu lieu le 23 novembre 2022. Le déploiement d’une force armée organique angolaise dans l’est de la RDC, étant donné des consultations avec le gouvernement congolais, est à grande sur l’agenda du Conseil de sécurité et devrait se dérouler de manière harmonieuse et sous des conditions favorables.
En somme, le Conseil de sécurité a $noncilement réclamé aux groupes armés congolais et étrangers de participer pleinement au processus de Nairobi afin de mieux préparer le programme de désarmement, de démobilisation, de relèvement et de stabilisation des communautés, et à ce que les groupes armés étrangers puissent retourner dans leur pays d’origine.