Après avoir été bombardés de promesses durant la campagne électorale de 2018, les Congolais attendent toujours le dividende électoral à quelques encablures de la fin de la mandature en cours. Malgré l’atavisme qui a vu s’installer une nouvelle nomenklatura, le plus grand nombre des citoyens ne voit pas le moindre début du redoux sur quantité de marqueurs sociaux de l’amélioration.
Le Congolais lambda a pour auteurs de ce bilan fort peu flatteur des élus complaisants et des dirigeants issus de la vieille garde congolaise. En plein moment où l’opinion attend la reddition des comptes à l’approche des élections, l’Assemblée Nationale approuve, le 9 décembre, une Proposition de Loi dont le seul but serait de diviser les Congolais.
La solution est connue: ce dont le Congo a besoin c’est d’hommes d’Etat qui font passer l’intérêt général avant les intérêts individuels et nombrilistes. La corruption, la concussion et la gabegie étaient déjà diagnostiquées par le président Mobutu Sese Seko en 1977, et malgré des discours et des promesses, le peuple congolais s’attend encore à ce que la thérapie soit appliquée.