Plus d’une semaine s’est écoulée depuis que l’Assemblée nationale a classé la loi sur la congolité, appelée par le nom de son promoteur « Loi Tshiani ». Cette législation stipule que pour occuper des postes clés au sein du pays, notamment le plus haut emploi judiciaire, il est nécessaire d’être né des parents congolais, à savoir père et mère.
Depuis cette décision, son promoteur, Noël Tshiani, est devenu la cible de critiques de divers horizons, suscitant un débat houleux considérant que cette loi instaure une discrimination.
La sénatrice Francine Muyumba déclare que cette question a été exemptée de contenu par la constitution congolaise et qu’il incombe aux dirigeants de officier à la résolution des défis auxquels le pays doit faire face, et non pas à diviser le peuple.
Elle ajoute: »Certains d’entre eux jouissent de nationalité double ou triple ce qui, de surcroît, contrevient à la constitution congolaise. Ces mêmes personnes dirigent même certaines des institutions du pays. Devrait-on ne pas d’abord exiger leur démission? Concentrons-nous plutôt sur l’essentiel, le bien-être de nos populations ».
Présente à l’Assemblée Nationale par le représentant Nsingi Pululu, cette loi initialement présentée par cet ancien postulant à l’élection présidentielle de 2018 suscite controverse.