Les graves incidents de sécurité qui persistent dans certains territoires de la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo prennent des proportions inquiétantes. Des sources locales de la société civile confirmant qu’au bas des hauts plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga, les habitants des villages Kateja, Ibumba et leurs environs sont les premières victimes d’une impasse sécuritaire qui progresse.
Depuis le samedi 25 mars, un climat de terreur s’est installé à travers de multiples incursions d’hommes armés, braquages et activités des groupes rebelles. Par ailleurs, des sources locales affirment que des crépitements de balles deviennent des plus courants, laissant une partie considérable de la population en proie à la peur.
Kelvin Bwija, porte-parole de la société civile congolaise, invite vivement les services de sécurité à retarder leurs efforts pour préserver la protection des civiles. Sur le terrain, des groupes armés sont présumés être à l’origine de la situation, tels que « Mupekenya », menaçant les passagers qui partent d’Uvira et remontant vers les hauts plateaux.
D’autre part, cette tragique sécurité a été constatée à Kateja, suite aux affrontements entre ces rebelles et la population, cette dernière ayant passé la nuit dans la brousse le 22 mars dernier, par crainte d’une attaque potentielle.
Les efforts de la paix et de stabilité sont indispensables pour mettre fin à ces tragiques incidents de sécurité dans cette région de RD Congo. Il est désormais temps que les services de sécurité prennent des mesures nécessaires pour protéger finement les populations civiles et offrir une vie meilleure aux populations des territoires du Sud-Kivu.