Alors que l’enrôlement des électeurs à l’approche des élections de 2023 est en cours en province de Sud-Kivu, la Société Civile bureau de coordination du Sud-Kivu a dressé une liste des défis et incidents qui entourent l’opération, et qui, selon elle, ne permettent pas de garantir de « transparentes, crédibles et apaisées ». En effet, des difficultés de fonctionnement de plusieurs centres, le monnayage de l’inscription, le non-respect des mesures spécifiques relatives aux requérants vulnérables, le faible taux d’inscription des femmes et l’insuffisance de moyens financiers sont autant de défis qui menacent le processus électoral en cours et qui risquent de compromettre les élections de 2023.
Pour remédier à ces obstacles, la Société Civile recommande à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de considérer que les 15 jours supplémentaires sont « insuffisants » et de prendre des mesures supplémentaires telles que la publication des centres d’inscriptions et l’organisation de cadres de concertations régulières entre parties prenantes au processus électoral.
Le Sud-Kivu s’apprête donc à vivre des élections dans des conditions toujours plus critiques, et il faudra se montrer vigilant pour que les fraudes électorales ne viennent pas entacher la transparence et la crédibilité du processus. La Société Civile invitera donc à suivre le déroulement des élections avec attention et à prendre les mesures nécessaires pour garantir la transparence, la crédibilité et la sécurité de ce processus démocratique.