La République Démocratique du Congo se prépare à organiser en décembre de cette année son quatrième cycle électoral sur fond d’une situation sécuritaire extrêmement complexe, compte tenu que certaines régions du Nord-Kivu sont sous l’occupation des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. En attendant que la CENI commence l’opération d’enrôlement et d’identification depuis le début de 2021, les politiciens se divisent sur la problématique, certains cherchant un dialogue tandis que d’autres réclament la tenue des élections.
Ce mardi 21 mars à Kinshasa, Marie-Josée Ifoku, ancienne prétendante à la présidentielle de 2018 et dirigeante de l’Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AeNC) a abordé plusieurs questions, dont le cycle électoral en cours. Face au tumulte qui traverse le pays, elle a suggéré un régime de transition de deux ans afin de mettre en place une quatrième République, et ce, sans partage des postes.
A l’appui de sa proposition, l’ancienne candidate a suggéré que ce gouvernement de transition soit présidé par une identité reconnue et consensuelle. Notons également que la présence de cette proposition intervient au moment où plusieurs visages se sont affichés comme candidats à la présidentielle de décembre 2023.