Alors que le délai constitutionnel pour les élections présidentielles et législatives dans la République Démocratique du Congo semble compromis, des voix se font entendre pour une solution consensuelle. Françck Diongo, président du MLP, exprime clairement sa position : « S’il n’y a pas élections le 20 décembre 2023, il n’y aura pas non plus de glissement. À la fin de la mandature, c’est-à-dire le 23 janvier 2024, toutes les institutions qui ont un mandat électoral tombent. Dans ce cas, nous aurons une très courte transition sans Tshisekedi pour organiser les élections crédibles et fiables ».
Pour le leader du parti, les points principaux pour un tel scénario qui entraînerait inévitablement un changement de gouvernement en République Démocratique du congo sont une forte implication de la communauté internationale et l’organisation d’élections libres et crédibles, conformes aux principes démocratiques.
M. Diongo met en garde contre le glissement, le qualifiant de « cracher sur le combat de la démocratie d’Étienne Tshisekedi et de tous ceux qui sont morts pour le respect du délai constitutionnel ». Outre l’opposition politique, l’on note également l’engagement du gouvernement dans la lutte contre le glissement. Le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a indiqué la volonté du gouvernement de « tout mettre en œuvre pour la tenue des élections dans le délai ».
C’est donc une véritable période de transition que traverse actuellement le Congo. Nouvelle conjoncture politique que la population devra suivre attentivement en attendant le règlement de la crise et l’organisation des futures élections.
Source: MEDIACONGO
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