Depuis une certaine période, la province du Nord-Kivu connaît un déploiement massif des forces armées étrangères. Selon le député provincial Prince Kihangi Kyamwami, ces armées, qui opèrent sous le label de la Monusco, de l’EAC ou encore de la SADC, comptent entre elles l’Inde, le Maroc, l’Uruguay, l’Afrique du Sud, le Guatemala, le Malawi, le Népal, l’Ouganda, le Burundi, le Kenya, le Soudan du Sud et, très bientôt, l’Angola.
Cette variété de pays engagés incite à s’interroger sur la mission et la durée de séjour de ces armées sur le sol congolais. L’on peut également s’interroger sur les conséquences que leur présence peut provoquer sur le plan social, économique, humanitaire, politique, sécuritaire et des droits humains dans la région.
Par conséquent, le peuple congolais se sent légitimement concerné par ces mouvements et souhaite que les chefs de l’État et l’Assemblée nationale fournissent des informations complètes et transparentes sur ce déploiement et sur la complémentarité des missions de ces armées. Des informations qui permettraient au peuple congolais de mieux saisir l’enjeu et, si nécessaire, d’éviter une cohabitation tumultueuse et promouvoir une coexistence pacifique.
Le député local, Prince Kihangi Kyamwami, attire enfin l’attention du peuple congolais sur le fait que, malgré la présence de ces forces, ce sont les forces armées de la République démocratique du Congo qui garantissent la sécurité et la protection des populations et de leurs biens, ainsi que l’intégrité du territoire national.
Source: MEDIACONGO
https://www.mediacongo.net/article-actualite-119115_goma_vers_une_guerre_mondiale_d_afrique.html